Hypnose : une méthode douce pour améliorer votre bien-être
L’hypnose est pratiquée depuis près de deux siècles dans les sociétés occidentales. Elle a souvent été entourée de mystère, parfois associée au divin ou au surnaturel, un lien qui persiste encore dans certaines régions du monde. Cet héritage explique pourquoi elle reste parfois perçue avec méfiance par le grand public.
Cependant, loin des idées reçues, l’hypnose est aujourd’hui reconnue comme une pratique thérapeutique rigoureuse. De nombreuses études scientifiques ont démontré son efficacité, notamment dans la gestion de l’anxiété, de la douleur et des troubles psychosomatiques.
Tout savoir sur l'hypnose
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Hypnose : définition et principes fondamentaux
L’hypnose correspond à un état modifié de conscience caractérisé par plusieurs aspects distinctifs :
- Une concentration intense, réduisant la réceptivité aux stimuli externes.
- Une relaxation profonde, induite par un processus d’induction hypnotique qui invite à suspendre les préoccupations quotidiennes.
- Une suggestibilité accrue, facilitant l’acceptation des suggestions proposées.
Quelle que soit l’approche employée, ces principes constituent les fondations de l’hypnose, qu’elle soit utilisée en hypnothérapie, en hypnosédation (notamment en anesthésie) ou en hypnoanalgésie (gestion de la douleur).
Le praticien, par son intervention, amplifie un état de rêverie ou de focalisation, créant ainsi les conditions nécessaires pour influencer, à des fins thérapeutiques, les comportements, les perceptions et les sensations. Ce processus repose sur une interaction dynamique entre le conscient et le subconscient, permettant d’implémenter des suggestions positives validées en collaboration avec le client. Contrairement à une vision simpliste, cet état pourrait être interprété comme une forme d’hyper-conscience, où l’individu défocalise son attention des pensées encombrantes pour se recentrer sur ses ressentis et les orientations thérapeutiques proposées.
Les techniques utilisées, connues sous le nom d’inductions, permettent de guider ce processus.
Bien que l’hypnose ne soit pas une thérapie en soi, elle constitue un outil thérapeutique puissant pour faciliter l’atteinte d’objectifs précis dans un cadre structuré et éthique.
Les différentes formes d’hypnose et leurs spécificités
Différentes approches méthodologiques se distinguent dans la mise en œuvre de l’état hypnotique.
Hypnose Ericksonienne : une approche douce et personnalisée
Développée par le psychiatre Milton Erickson, cette pratique amène les patients à un état de réceptivité grâce à des métaphores, des récits et autres suggestions indirectes. Permissive, elle vise à favoriser l’émergence de solutions chez le client pour résoudre sa problématique. Ce qui renvoie à l’approche humaniste de Carl Rogers. Par ailleurs, elle se repose aussi sur l’approche comportementale de John B. Watson.
Il s’agit de l’approche enseignée par AHTMA. Nous proposons un cursus complet de formation en hypnose Ericksonienne en 3 niveaux : technicien, praticien et maître-praticien. Il allie théorie et pratique pour vous permettre d’ouvrir votre propre cabinet dans les meilleures conditions. De plus, nous proposons des modules de spécialisation pour approfondir vos connaissances sur des sujets spécifiques comme le traitement de la douleur ou la mise en place d’un accompagnement adapté aux enfants.

Hypnose classique : suggestions directes et profondes
Contrairement à l’hypnose Ericksonienne, elle se positionne comme plus directive. Le praticien recourt à des suggestions explicites pour placer le consultant dans un état hypnotique. Ces instructions prennent la forme d’affirmations. Elles guident la personne dans le processus de modification de ses habitudes avec plus d’autorité. On ne la privilégie pas dans une démarche à visée psychologique. Cependant, elle peut avoir tout son sens dans une application médicale.
Auto-hypnose : autonomie dans la gestion des émotions
Elle s’appuie sur des techniques spécifiques pour se placer soi-même dans un état hypnotique : gestion de la respiration, visualisation ou encore affirmations positives. L’objectif est d’atteindre un profond sentiment de détente pour réduire l’activité de l’esprit conscient et ainsi, accéder plus facilement au subconscient. Pour la pratiquer, l’individu s’affranchit alors de la présence d’un hypnothérapeute. Ce qui lui offre une plus grande autonomie, il y recourt ainsi à tout moment dans une plus grande variété de contextes. Cependant, de ce fait, son champ des possibles est plus réduit que l’hypnose induite par autrui. Mais, elle permet de prolonger les effets d’une séance avec son thérapeute.
Hypnose conversationnelle : intégration subtile dans le dialogue
Dans ce cadre, le client se fond peu à peu dans l’état modifié de conscience au cours d’un échange avec le praticien. Ce dernier pourrait paraître naturel mais, l’hypnothérapeute va subtilement inclure des suggestions. Elles peuvent être indirectes comme utilisées dans la méthode Ericksonienne. Elles prennent notamment la forme de phrases ambiguës, de pauses dans la discussion et d’une modulation de la voix du thérapeute.
Fonctionnement de l’hypnose : état modifié de conscience et mécanismes
En 2016, l’existence des effets de l’hypnose a été prouvée scientifiquement par imagerie cérébrale. Cependant, comme fonctionne-t-elle ?
Le rôle des suggestions hypnotiques
Elles se révèlent essentielles à la pratique de l’hypnose. Elles consistent en des idées, des images ou encore des affirmations données par le praticien ou soi-même pour influencer l’inconscient. Elles visent un objectif précis défini en amont de la séance d’hypnose. De ce fait, elles agiront pour favoriser l’atteinte de ce but.
Par exemple, cela peut concerner :
- La modification d’un comportement : la gestion des émotions, la réduction des habitudes alimentaires indésirables, le sevrage tabagique…
- La diminution de la douleur.
Dans le cadre d’un accompagnement auprès d’un thérapeute certifié, les suggestions hypnotiques ont vocation à reprogrammer les pensées négatives ou croyances limitantes du client afin de laisser s’exprimer son plein potentiel. Pour y parvenir, elle place l’individu dans une profond lâcher-prise.
Il existe plusieurs types de suggestions hypnotiques :
- Les directes : « Plus vous respirez et plus vous entrez dans cette expérience ».
- Les indirectes : « Si vous voyez à l’extérieur, quelle est la couleur du ciel ? »
- Les post-hypnotiques : « C’est un état naturel, et vous verrez qu’en fermant les yeux quelques instants, à tout moment de la journée et en repensant à cette séance, vous pourrez de plus en plus facilement retrouver cet état de calme. »
- Celles qui invitent à se relaxer : « Vous pouvez entendre ma voix, et sentir le poids de votre corps sur le siège, vous pouvez même peut-être sentir la température de l’air et commencer à développer un sentiment de confort. Plus vous entendez ma voix et plus ce confort peut s’installer. »
Différences entre hypnose et méditation
Bien que l’on parle de relaxation en évoquant l’état hypnotique, il ne faut pas faire un amalgame avec la méditation. Les deux pratiques partagent la notion d’état de conscience modifié mais, elles se distinguent sur bien des points :
- Leur ancrage : méditer renvoie à une tradition plus spirituelle. Là où l’hypnose et sa mise en application ont été enrichies par des praticiens à la visée scientifique.
- La posture suggérée : la méditation demande une implication du pratiquant. Elle requiert de prendre conscience de son corps et de la maintenir dans une position. Lors d’une séance d’hypnose, on relâche volontairement le corps. Il ne se trouve plus en conscience.
- L’objectif de la pratique : on recourt principalement à l’hypnose dans un but thérapeutique ou médicale. On cherche à solutionner une problématique. Quand on médite, on s’accorde plus un temps à soi. On n’attend pas d’effets immédiats ou sur le long terme. On prend simplement soin de son mental.
Les bases neurologiques de l’hypnose
L’hypnose agit directement sur certaines régions du cerveau, et grâce aux avancées des neurosciences, son impact sur les mécanismes cérébraux est désormais mieux compris.
Parmi les zones clés impliquées, le cortex cingulaire antérieur joue un rôle central. Cette région, essentielle à l’inhibition et à la focalisation intentionnelle, voit son activité modifiée lors d’un état hypnotique. L’hypnose permet notamment de filtrer ou de bloquer certains signaux cérébraux tout en préservant les premières étapes inconscientes de la perception sensorielle.
Ces effets neurologiques ont été mis en évidence à l’aide de technologies telles que l’électroencéphalographie (EEG). Les travaux menés par des équipes de l’INSERM et de Sorbonne Université, cités dans un article de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, ont contribué à expliquer ces phénomènes en profondeur, soulignant ainsi les bases scientifiques solides de l’hypnose.
Applications concrètes de l’hypnose
Elle est de plus en plus reconnue pour ses nombreuses applications thérapeutiques. Quel que soit le contexte de la consultation, elle ouvre la voie à une approche douce et personnalisée répondant aux besoins spécifiques de la personne. Prenons le temps de s’intéresser plusieurs de ses champs d’intervention.
Hypnose pour la gestion du stress et de l’anxiété
Les suggestions hypnotiques invitent au calme, à se laisser aller à des pensées relaxantes et favorables à plus de confiance en soi. Elles peuvent ainsi entraîner une baisse du stress, de l’anxiété et autres troubles associés. L’hypnose agit donc directement sur les mécanismes de relaxation du système nerveux. Elle favorise un état de profonde détente. Ce qui facilite une reprogrammation efficace des schémas de pensée négatifs.
Soulagement des douleurs chroniques grâce à l’hypnose médicale
L’hypnose médicale a pour but d’agir sur une meilleure gestion de ses maux et de ses troubles. Elle ne guérit aucunement. Elle facilite simplement la compréhension, l’acception et la gestion de certaines situations causant de la souffrance chez le patient. Des institutions de référence, comme les hôpitaux universitaires ou l’INSERM, la considère comme un outil efficace dans la gestion de la douleur chronique.
Cette pratique renvoie à deux types d’application :
- L’hypnosédation : elle dispose d’une visée sédative. Souvent associé à une solution médicamenteuse, elle permet d’en amplifier les effets.
- L’hypnoanalgésie : à but antalgique, elle agit comme un anti-douleur.
Voici des exemples concrets pour lesquels on recourt à l’hypnose médicale :
- Soulager des douleurs liées à des pathologies chroniques comme la migraine.
- Faciliter une meilleure récupération après une intervention chirurgicale.
- Réduire la douleur chez les enfants après une procédure médicale invasive.
- Améliorer la tolérance aux traitements oncologiques, comme la radiothérapie.
AHTMA Formation propose une formation en hypnoanalgésie (hypnose des douleurs) à destination des praticiens en hypnose, des médecins, psychologues ou autre professionnel de la relation d’aide.

Hypnose et addictions : un outil pour le changement
Combinée à d’autres modalités de suivi thérapeutique, l’hypnose aide le patient à restructurer ses réponses émotionnelles et comportementales face aux causes sous-jacentes de son l’addiction. Elle peut être utilisée pour explorer des traumatismes ou des schémas autodestructeurs à l’origine du comportement addictif. En état hypnotique, les individus deviennent plus réceptifs aux suggestions thérapeutiques visant à réduire les envies et à développer des prises de décision plus saines. Cependant, il est essentiel de rappeler que l’hypnose ne constitue pas une solution de facilité rapide. Elle s’intègre à un plan de traitement global adapté aux besoins spécifiques de la personne et à la complexité de sa situation.
Amélioration du sommeil et des troubles liés
Nous avons évoqué l’intérêt de l’hypnose dans la réduction du stress et de l’anxiété. Des états qui sont souvent à l’origine des troubles du sommeil : insomnie, perte de la qualité de récupération, terreurs nocturnes…
L’hypnose invite à une profonde relaxation et à une modification des schémas cognitifs nuisibles. Elle peut aussi servir à reprogrammer les croyances limitantes du client sur le sommeil comme la peur de ne pas dormir. Ainsi, elle favorise un comportement plus propice à un repos réparateur.
Dans le cadre de l’hypnose médicale, des études sont actuellement menées sur son incidence dans le traitement de l’apnée du sommeil et du somnambulisme. Elles posent l’hypothèse qu’elle pourrait prolonger le sommeil profond, une phase de régénération physique et mentale, et réduire ainsi les conséquences néfastes de ces troubles.
Hypnose pour les phobies : une thérapie rapide et efficace
Cette pratique permet une modification des réponses émotionnelles face aux objets ou situations phobogènes. Pendant une séance, un hypnothérapeute peut s’appuyer sur des techniques de désensibilisation pour réduire progressivement la peur et renforcer le sentiment de contrôle face aux déclencheurs de la phobie. Par exemple, le praticien peut induire des visualisations positives pour atténuer l’anxiété associée.
On peut envisager l’hypnose comme un soutien efficace à un traitement traditionnel : une solution complémentaire pour en favoriser les résultats durables.
Les bienfaits de l’hypnose : pourquoi l’adopter ?

Apaisement des tensions physiques et mentales
L’hypnose plonge le sujet dans une profonde relaxation en intervenant sur son activité cérébrale. Un état modifié de conscience qui participe à soulager les tensions physiques et mentales. Quels mécanismes participent à ce résultat ? En état hypnotique, certaines zones de notre cerveau réévaluent leur activité. Ce qui a pour conséquence de réduire les réponses au stress. L’hypnose calme le système nerveux, en charge des réactions de lutte et de fuite. Ce qui favorise une détente musculaire. De plus, la basse d’intensité du stress perçu améliore la qualité de sommeil et aide à mieux gérer les douleurs chroniques.
Renforcement de la confiance en soi
L’hypnose modifie les croyances profondément ancrées dans le sujet. Durant une séance auprès de son praticien, le sujet apprend à repérer les pensées négatives qui l’agitent au quotidien tel que « je ne suis pas capable » ou « je vais échouer ». Des mantras qu’ils se répètent et qui affaiblissent sa confiance en soi.
Grâce à des suggestions ciblées et des exercices de visualisation, il se trouve en capacité de transformer positivement ses pensées limitantes. Ainsi, il se crée de nouvelles références mentales constructives. Cela l’invite à une meilleure gestion de son stress. Il aborde alors chaque problématique avec plus de calme et de résilience, ce qui consolide le regard positif qu’il porte sur son image et sa confiance en soi.
Accompagnement des transitions de vie
Passer d’une étape de vie à une autre vient avec son lot d’émotions. L’hypnose aide à mieux les gérer et à envisager de nouvelles perspectives avec plus de sérénité. Elle renforce l’aptitude du sujet à s’adapter au changement. L’état hypnotique favorise la plasticité mentale, c’est-à-dire que les croyances limitantes se mettent en retrait pour laisser plus de place à la visualisation de scénarios positifs pour l’avenir. Les suggestions hypnotiques permettent d’associer des émotions positives aux défis induites par une transition de vie. Elles renforcent ainsi la confiance et la sérénité face au changement.
Comment se déroule une séance d’hypnose ?
La séance s’effectue traditionnellement en cabinet. Mais, de nos jours, de nombreux hypnothérapeutes pratiquement également l’hypnose en ligne. Dans tous les cas, elle se découpe en 4 temps forts.
Étapes clés d’une séance
1 / Une phase de préparation
La séance débute par un pré-talk, un échange qui cadre ce qui va être fait. Le praticien explique ce qu’est l’hypnose et ce qu’elle implique pour le client. Le but est de favoriser une atmosphère propice au laisser-aller. L’hypnothérapeute instaure également une séquence d’acceptation chez le client, indispensable pour l’installation d’un état de conscience modifié confortable. Il enchaîne une série de questions fermées, dont les réponses ne peuvent que se conclure par un « oui ». Cela permet au client de valider pleinement son engagement. Enfin, le praticien évoque la notion de fusible avant d’entrer dans une phase d’induction plus approfondie. En réalité, cette dernière a déjà débuté. Revenons à l’installation du fusible. Son but est de définir un cadre de sécurité. Ainsi, si le client ressent un inconfort, cela lui permet de sortir de la transe quand il le souhaite.
2 / Une phase d’induction
Lors d’une première séance, le praticien exploite une technique d’induction adaptée au besoin du client : exercice de respiration, de visualisation… Ainsi, il le plonge dans un état de profonde relaxation. Peu à peu, le monde extérieur s’efface, le sujet entre dans une introspection profonde. Le seul élément qui le lie à son environnement, reste les mots du praticien. Lors d’une deuxième séance, l’hypnothérapeute pourra se reposer sur cette première expérience de la personne pour faciliter l’accès à l’état hypnotique.
3 / Le plateau thérapeutique
Le praticien adapte sa stratégie de traitement pour aider le client à surmonter chaque difficulté rencontrée. Son but est de favoriser l’émergence d’un changement en utilisant des techniques adaptées. En hypnose, cela s’appelle « le plateau thérapeutique ».
S’il repère d’éventuels freins à son plan de traitement initial, l’hypnothérapeute ajuste les techniques utilisées ou revient sur la formulation des objectifs. Cela nécessite une collaboration active entre le thérapeute et la personne, ce que l’on nomme l’alliance thérapeutique.
4 / Une phase de réveil
Appelée aussi phase de sortie, elle correspond au moment où le sujet sort de la transe hypnotique et donc, d’un état modifié de conscience. Tout doucement, la personne se reconnecte avec son environnement et son corps grâce à des suggestions transmises par le praticien. Il l’invite ainsi à prendre conscience de sa respiration, à bouger des parties de son corps. Une fois la personne pleinement éveillée, il s’assure qu’elle se sent détendue et alerte. Il évalue le ressenti pour éviter toute sensation d’inconfort ou autre sensation parasite. Par ailleurs, il peut même donner des suggestions pour renforcer les effets positifs de la séance avec un ancrage des changements réalisés sur l’inconscient. Cela signifie qu’il associe un stimulus spécifique comme un geste, une image mentale ou un mot, à une émotion ou un état particulier. Un mécanisme qui permet d’y réaccéder plus facilement par la suite.
Durée et fréquence des séances nécessaires
Le nombre de séances d’hypnose nécessaires à la résolution d’une problématique et leur fréquence reposent sur plusieurs facteurs :
- La nature du problème.
- La personne.
- La méthode utilisée.
Après ce postulat posé, on peut estimer qu’il faut compter 3 à 5 séances en moyenne pour obtenir le résultat souhaité, avec une fréquence de 1 à 2 séances par mois. Cependant, cela ne constitue pas une vérité absolue. Dans le cas de troubles complexes, par exemple, cela induira plus de séances. Chaque situation demande une approche singulière. Les thérapeutes estimeront en général un nombre de séances nécessaires en début de thérapie et décideront dans tous les cas, que la thérapie ne prendra fin qu’une fois le but atteint.
Le rôle du praticien dans le processus thérapeutique
En hypnose Ericksonienne, le praticien se doit d’adopter une posture éthique et de créer un cadre sécurisant auprès du client. Tout au long du parcours thérapeutique, il apporte de la clarté à son client sur ce qu’est l’hypnose et sur toutes les étapes à venir. Chacun dispose de son propre système de croyances et communique à son insu. Le thérapeute se doit donc d’être activement à l’écoute de son client et de ses ressentis. Il se positionne comme un facilitateur de transformation. Il guide le client pour qu’il opère lui-même les changements.
Hypnose : un outil accessible à tous ?
Cette méthode reste accessible à la plupart des personnes. Seules certaines conditions sont à considérer sur sa pertinence et son efficacité auprès d’un client.
Publics concernés : enfants, adultes, seniors
L’hypnose est globalement efficace auprès des personnes capables de concentration et de visualisation. Ainsi, la plupart des seniors, des adultes et des adolescents peuvent y faire appel. Cette pratique est donc aussi ouverte aux enfants dont le niveau de compréhension et d’attention est suffisant.
Chez AHTMA Formation, nous proposons aux praticiens de se former à l’hypnose enfant et adolescent afin d’adopter une approche adaptée selon leur âge. Nous vous initions à un protocole ajusté à leurs besoins.

Cependant, quelques contre-indications peuvent s’opposer à l’usage de l’hypnose ou du moins, nécessiter une démarche adaptée :
- Des troubles psychotiques sévères : schizophrénie, délires paranoïaques…
- Épilepsie.
- Personnes résistantes au lâcher-prise : anxiété, besoin excessif de contrôle… Cela peut se travailler progressivement avec des techniques spécifiques.
- Grossesse : l’hypnose peut s’utiliser pour la gestion de la douleur ou du stress. Cependant, elle nécessite une supervision médicale.
Comment choisir un praticien en hypnose qualifié ?
Critères de certification et d’expérience
Pour choisir votre praticien, assurez-vous qu’il a suivi une formation certifiée et reconnue comme les cursus proposés chez AHTMA Formation. Renseignez-vous sur le fait qu’il respecte le cadre légal de la pratique. Exerce-t-il des prestations pour lesquelles il a les qualifications ?
De plus, gardez en tête que plus le praticien dispose d’expérience, plus il sera en mesure de prendre en charge des problématiques complexes. Dans le cadre de nos formations, c’est dans cette dynamique que s’axe notre certification de Maître-Praticien en hypnose. D’ailleurs, si vous le sollicitez sur une thématique spécifique (gestion de la douleur, arrêt du tabac…), observez s’il dispose d’une spécialisation adaptée à votre besoin.